Al-Aliyy : Celui qui est élevé
De la racine arabe ALW, le nom Al Aliyy a pour connotations le fait d'être le plus élevé, d'être exalté, de dépasser, surmonter, s'élever au-dessus de tout.
Al-Aliyy est élevé par Son essence : Il est élevé au-dessus du Trône, au-dessus de toutes les créatures et distinct d’elles. "Le Tout Haut, le plus Haut, le Sublime".
Al-Aliyy est l’élévation par le mérite et l’éminence, et non pas une élévation spatiale [dans l'espace], car Allah, exalté soit-Il, est exempt de localisation. Il en est de même pour Al-‘Adhîm : c’est un attribut dans le sens de l’éminence du mérite et du degré, et non dans le sens de la grandeur physique.
Il a la supériorité absolue sous tous les aspects : supériorité par Son Être, supériorité par Sa valeur, Ses attributs et Sa supériorité de dominance.
“Et Il est le Très Haut, le Très Grand” (Sourate Al-Baqarah, v. 255). Lui sont reconnus tous les attributs de Majesté, d’Orgueil, de Gloire, de Beauté et de la Perfection Absolue.
C’est Allah Le Tout Haut, le plus Haut, le Sublime. Il est exempt de tout attribut qui ne Lui convient pas et de tout manque, ou défaut, Il est Haut par Son Être, par Ses attributs et par Sa dominance, c’est Lui, Allah Le Sublime.
Al-A3lâ : Celui qui est plus élevé
Al-A3lâ est Celui qui est plus élevé que toutechose et au-dessus de toute chose.
La différence entre Al-Aliyy – Celui Qui est élevé – et Al-A3lâ – Le Plus Élevé – est que le premier indique la multitude des qualités, leur variété et leurs nombreuses conséquences, tandis que le deuxième, le superlatif, indique la grandeur exclusive de ces qualités.
Les preuves sont très nombreuses dans le Coran, la Sounna ainsi que dans les saines innéités qui indiquent l’élévation absolue d’Allah.
Al Muta’al
De la racine étymologique arabe ALW, le nom Al Muta ‘Ali a pour connotations le fait d'être éminent, élevé, le plus élevé, d'être exalté, le fait de surmonter, de submerger, de dépasser, et le fait d'avancer, de promouvoir, de s'élever au-dessus.
Ce nom est utilisé dans le Coran. Par exemple : “Aalimou alghaybi waal shahadati al kabirou al muta'ali” ; “Il connaît le mystère de l'Univers et ce dont peuvent témoigner les hommes. Il est le Grand, Il est le Sublime.” (Sourate 13 Ar-Ra'd verset 9).
Le terme Al-Muta'âli est une forme d'intensification de Al-'Ali (l'Exalté) qui exalte encore le Bienheureux.
Ceci dit, Allah est le Très Haut dans Son Essence. Il S'est établi sur le Trône et S'élève au-dessus de toutes les créatures. L'explication se trouve dans le verset : “Le Miséricordieux qui s'est établi sur le Trône” (Tâ-Hâ, verset 5). Dans six endroits du Coran, Allah le Très Haut déclare : “Et Il S'est ensuite établi sur Son Trône” (Al-A'raf, verset 54). Cela signifie qu'Il S'est élevé au-dessus du Trône d'une manière qui sied à Sa majesté, à Sa Perfection, à Sa Grandeur, Sa pureté à Lui seul.
Allah est le Très Haut par rapport à Son pouvoir. Il est ici question de l'élévation et de la grandeur de Ses attributs. En effet, Ses attributs sont si éminents qu'on ne saurait les comparer ni les rapprocher de ceux de nul autre. Ses serviteurs sont incapables de cerner ne serait-ce qu'un seul de Ses attributs.
Allah est le Très Haut d'une manière contraignante, dans ce sens qu'Il subjugue toute chose. Toutes les créatures sont soumises à Lui et leurs destinées sont entre Ses mains. Aucune d'entre elles ne bouge ni ne s'arrête, sans Sa permission. Ce qu'Il veut est ! et ce qu'Il ne veut pas, n'est pas !
Par ailleurs, il existe diverses indications, de multiples arguments et une variété de preuves démontrant qu'Allah, Béni et exalté soit-Il, se trouve au-dessus de Sa création. Tant et si bien qu'on relève plus d'un millier de preuves dans le Noble Coran au sujet de la grandeur d'Allah. Pureté à Lui !
Nous adressons à Allah, en abondance, des louanges belles et bénies, comme l’aime et l'agrée, notre Seigneur. Nous faisons Son éloge sans interruption. Celui-ci ne finit, ni ne s'arrête, tant que les louangeurs s'y adonnent. À Lui la louange, le remerciement et la reconnaissance pour Sa faveur. C'est Lui qui détient le commandement, au début et à la fin.
*Article paru dans le n°20 de notre magazine Iqra
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