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Le Hadith de la semaine (n°43) - Caresser la tête d'un orphelin adoucit les cœurs



D'après Abû Hourayrah (qu'Allah l'agrée), un homme s’est plaint auprès Prophète (paix et bénédictions sur lui) de la dureté de son cœur. Le Prophète lui répondit :


« Caresse la tête de l'orphelin et nourris le pauvre. »


Rapporté par l'imam Ahmad dans son « El Musnad » (2/263), et figurant également dans « Chou ‘ab al-Iman » d'El-Baïhaqi (7/436)


Bien que le hadith ait une chaîne de transmission faible en raison de la présence de Ibn Lahî‘a, son sens est bon et il est accepté au vu des mérites des actes pieux.


Les cœurs sont entre les mains d’Allah, Il les incline selon Sa volonté, mais Il a, par Sa grâce, établi des causes et des clés pour adoucir les cœurs et dissiper leur dureté. Parmi ces moyens, il y a les actions pieuses, qui constituent un moyen de salut pour l'âme, en éclairant son cœur.


Dans ce hadith, Abû Hourayrah (qu'Allah l'agrée) rapporte qu'un homme se plaignit au Prophète (paix et bénédictions sur lui) de la dureté de son cœur, de son manque de douceur, d'affection et de compassion. Cela semblait troubler profondément cet homme, qui demanda au Prophète de lui indiquer un remède efficace. Le Prophète lui conseilla alors plusieurs moyens pour adoucir son cœur par des bonnes actions, notamment en caressant la tête d'un orphelin et en nourrissant un pauvre.


Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) indique que la douceur envers l'orphelin qui a perdu son père, rappelle la mort et fait éprouver la douleur de la perte. De plus, la compassion et la bienveillance, ainsi que le fait de soulager la misère, permettent à l'homme de prendre conscience de ses négligences, ce qui adoucit son cœur par des exhortations concrètes et bienfaisantes.


Nourrir le pauvre conduit celui au cœur dur à prendre conscience des bienfaits d’Allah envers lui, qui l'a enrichi alors qu'il aurait pu être dans le besoin lui-même. Ainsi, Allah suscite chez cet homme un sentiment de gratitude, adoucissant son cœur et dissipant sa dureté.


L'enseignement de la miséricorde


La miséricorde envers le petit comme envers le grand est une cause de la miséricorde d’Allah envers Son serviteur qui s'efforce d'imiter certaines de Ses qualités. Allah, exalté soit-Il, dit : « Ou bien nourrir, en un jour de famine, un orphelin proche parent, ou un pauvre dans le dénuement » [El-Balad : 14-16].


Ce passage illustre les efforts nécessaires pour accomplir ces actions, demandant persévérance et lutte contre l’égoïsme. Celui qui surmonte cette épreuve voit son cœur s'adoucir et son âme devenir généreuse dans l'accomplissement de tout bien.


Il est indéniable que la quête des vertus morales nécessite à la fois un traitement intellectuel et pratique. Ainsi, un défaut moral se corrige par son opposé : l’arrogance par l’humilité, l’avarice par la générosité, et la dureté de cœur par la tendresse et la compassion.


Ce noble hadith offre une leçon profonde : l’attention portée aux orphelins et aux pauvres n’est pas seulement un acte social, mais un moyen spirituel de purifier les cœurs et de se rapprocher d’Allah. Que chacun s’efforce d’accomplir ces actes bénis pour purifier son âme et répandre la miséricorde dans sa vie et au sein de sa communauté.



*Article paru dans le n°47 de notre magazine Iqra.



 

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