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Le Hadith de la semaine (n°37) - Les femmes sont les égales des hommes, leurs moitiés jumelles



Selon Um al-Mu'minin, Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle), le Prophète (paix et salut sur lui) aurait dit :


« Les femmes sont les shaqa'iq (moitiés jumelles ou sœurs) des hommes. »

Rapporté par Abou Daoud


Ce hadith met en lumière la grandeur de la législation islamique, qui se distingue par son équité envers les femmes et la valorisation de leur dignité. À une époque où les femmes étaient victimes d'injustices et privées de leurs droits, l'Islam est intervenu pour les honorer, élever leur statut et affirmer leur égalité avec l'homme en matière d'humanité, de droits et de devoirs. En effet, l'Islam signe que la femme et l'homme sont égaux en dignité humaine, ayant été créés à partir d'une même essence, comme le déclare Allah, SWT : « Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créé d'un seul être » (Sourate An-Nisa - verset 1).


De plus, la femme partage avec l'homme la responsabilité de ses actions devant Allah, comme cela est clairement énoncé dans le Noble Coran : « En vérité, les Musulmans et les Musulmanes, les croyants et les croyantes, les dévoués et les dévouées, les véridiques et les véridiques, les patients et les patientes, les humbles et les humbles, les dispensateurs d'aumônes et les dispensatrices d'aumônes, les jeûneurs et les jeûneuses, ceux qui préservent leur chasteté et celles qui préservent leur chasteté, ceux qui invoquent Allah fréquemment et celles qui L'invoquent fréquemment : Allah leur a préparé un pardon et une immense récompense » (Sourate AlAhzab, verset 35).

Ce verset met en évidence le fait que la législation islamique place l'homme et la femme sur un pied d'égalité, en matière de responsabilité religieuses et de rétribution de leurs actes.


Le rôle actif de la femme dans la société islamique


La femme occupe une place fondamentale au sein de la société, et son rôle dynamique a marqué de manière indélébile l’histoire du monde musulman. Elle fut souvent la compagnie de l'homme dans de grandes missions, y compris dans le soutien des armées musulmanes. Parmi ces femmes remarquables, on trouve Safia bint Abd al-Mouttalib, tante du Prophète , qui a pris part à des expéditions militaires. Ibn Hicham, dans sa Sira Nabawiyya, rapporte qu'elle servait l'armée en transportant de l'eau et en abreuvant les musulmans assoiffés. Elle participait également à la réparation des arcs, instruments indispensables aux combats de l'époque.


L'imam al-Bukhari, dans son Sahih, consacre un chapitre intitulé : « Les femmes participent aux expéditions aux côtés des hommes, leur apportent de l'eau etsoignent les blessés. »


Une autre figure remarquable est Rufayda bint Saad al-Aslamiyya, une femme musulmane qui se spécialise dans les soins aux blessés et aux malades sur les champs de bataille. Elle est reconnue pour avoir fondé le premier hôpital de campagne au sein des expéditions islamiques. Issue de la tribu des Banû Aslam à Médine, elle fut surnommée « al-Aslamiyya ». Fille d'un médecin compétent, Saad al-Aslamî, elle acquit dès son plus jeune âge une grande maîtrise de l'art médical en suivant les enseignements de son père. Elle développe ainsi une véritable passion pour le soin des malades, illustrant ainsi la haute considération que l'Islam porte au rôle de la femme dans tous les domaines.


L’islam n’a jamais négligé l’éducation des femmes. Le Prophète leur consacrait un temps spécifique pour leur enseigner les principes de leur religion, témoignant ainsi de l’importance accordée par l’islam à l’autonomisation intellectuelle et spirituelle des femmes.


Les textes coraniques et les hadiths prophétiques montrent clairement à tout esprit éclairé que la charia a élevé la position de la femme, lui restituant ses droits après qu’elle fut opprimée à l’époque de l’ignorance préislamique. Les injonctions islamiques interdisent fermement toute forme de violence et d’injustice à son égard et appellent au respect et à la célébration de sa dignité.


Il appartient donc aux musulmans, avant tout autre, de se tourner vers les savants qualifiés afin de comprendre les prescriptions juridiques relatives à la femme. Ils doivent également rejeter les fausses idées qui cherchent à dévaloriser son statut dans la religion.


Gloire à Celui qui a honoré la femme, lui a accordé l'intégralité de ses droits et l'a guidé des ténèbres de l'ignorance vers la lumière de l'islam, qui a préservé sa dignité et garanti ses droits.



*Article paru dans le n°41 de notre magazine Iqra.



 

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