En ce mois de décembre, Mayotte ploie sous le poids d’une tragédie sans précédent. Le passage du cyclone Chido, un phénomène météorologique d’une violence inégalée pour cette région, a détruit des milliers de foyers, paralysé les infrastructures vitales et emporté d’innombrables vies humaines. Dans ces heures sombres, la voix de la solidarité doit résonner plus fort que jamais. À l’appel de la Fondation de France, la communauté musulmane et l’ensemble des citoyens sont invités à contribuer pour aider nos frères et sœurs mahorais à surmonter cette épreuve. Ce drame rappelle à quel point le lien entre les hommes, tissé de compassion et d’entraide, est une ancre dans les tempêtes de la vie.
Un bilan humain tragique
Le cyclone Chido a frappé Mayotte dans la nuit du 14 décembre 2024, laissant une île meurtrie et endeuillée. Selon les autorités locales, le nombre de morts pourrait atteindre plusieurs centaines, voire des milliers. En raison des traditions musulmanes qui exigent l’inhumation rapide des défunts, un bilan précis demeure difficile à établir. De nombreux villages ont été littéralement balayés, laissant des familles entières sans abri et sans espoir.
Des infrastructures détruites
L’île, déjà fragilisée par des inégalités sociales et un habitat précaire, fait face à une catastrophe sans précédent. Les vents violents et les inondations ont emporté des milliers d’habitations, notamment dans les zones côtières comme Sada et Bandrélé, où 40 % des logements ont été gravement endommagés. Les écoles, hôpitaux et routes sont à terre, paralysant les services essentiels. L’hôpital de Mamoudzou, seul centre médical de grande envergure, lutte pour fonctionner malgré des dégâts considérables.
Un signal d’alarme climatique
Le cyclone Chido est une manifestation dramatique des conséquences du dérèglement climatique. L’élévation des températures dans l’océan Indien favorise l’intensification des phénomènes météorologiques extrêmes. Pour Mayotte, cette catastrophe pourrait être le prélude à des crises climatiques plus fréquentes, appelant à une réflexion urgente sur les stratégies d’adaptation et de résilience. L’urgence de la solidarité. Alors que les secours se mobilisent sur le terrain, les besoins restent immenses.
La Fondation de France a lancé un appel à la générosité nationale et internationale pour répondre aux besoins immédiats : distribution d’eau potable, de vivres, d’équipements médicaux et de matériaux de reconstruction.
Comment contribuer ?
En ligne : rendez-vous sur le site officiel de la Fondation de France (www.fondationdefrance.org) pour faire un don directement.
Par chèque : Adressez votre contribution à la Fondation de France, avec la mention « Fonds d’urgence Mayotte ».
Chaque geste compte pour réchauffer les cœurs meurtris et reconstruire une île en désolation. Le Prophète Mohamed (SWS), en nous rappelant que « celui qui soulage la peine d’un croyant, Allah le soulagera au Jour du Jugement », nous exhorte à agir pour le bien de notre prochain.
Mayotte a besoin de vous. Ensemble, redonnons espoir à cette île blessée.
*Article paru dans le n°44 de notre magazine Iqra.
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